bloc-notes public de Marc Auer

Notes persos, traductions, copies de secours… (vraiment) en vrac !

Le 17/03/2020 à 22:34, par Maxence (Marketing résistant)


Drôle de question.

(bienvenue dans ma tête)

Le progrès, c'est ce truc qui donne l'impression de ne jamais vouloir s'arrêter.

“On n'arrête pas le progrès”

Vous pouvez le prendre soit comme un prophétie,

Soit comme une prophétie auto-réalisatrice (donc une excuse),

Soit comme un outil amorale,

Soit crier au capitalisme thermo-industrielle patriarcal qui détruit tout,

Soit l'adoré parce qu'il pousse l'humanité (et le Vivant ?) vers l'infini, la découverte, même si c'est au prix de certains sacrifices.

Je me suis longtemps posé ces questions.

Doit-on sans cesse évoluer, au motif que cela est possible ?

Est ce juste, en sachant que certains, notamment les non-humains, en mourront ?

N'est ce pas notre destin en tant qu'espèce douée d'abstraction et capable d'user d'énergie extra-corporelle (le feu, l'électricité, la fission, le vent, etc.)

Que de faire ce que nous seuls pouvons faire ?

Nietzsch écrivait : “Fais ce que toi seul peut faire, deviens le maître et le sculpteur de toi-même”

Ces question m'ont hanté.

Notamment parce que j'adore le progrès, je trouve ça magique.

Mais le prix a payé est si fort... que je me demande s'il en vaut la peine.

Et si on est en droit de l'imposer à nos colocataires.

Mais il y a peu de temps, j'ai eu une pensée qui a germé, et qui fait disparaître cette question.

Une question qui ballait la morale avec une violence qui met mal à l'aise.

Parce que si l'on change de mot et que l'on appelle progrès “évolution”,

Alors on se retrouve avec quelque chose de fondamentalement vivant : “On n'arrête pas l'évolution”

Mais attention, on parle ici d'évolution au sens biologique du terme.

Un singe, une bactérie ou une méduse sont exactement aussi évolué qu'un être humain,

Nous nous sommes juste adapté différemment et tout aussi efficacement à notre milieu.

Au mieux, on pourrait dire, “on n'arrête (presque) pas la complexité” (à part lors des extinctions massives, comme celle que nous provoquons).

La Vie a eu tendance à faire apparaître des organismes de plus en plus complexes (même si le nombre d'espèces peu complexes a lui aussi évolué de manière écrasante).

Cette vision balait la question morale parce qu'elle accepte la disparition avec froideur.

Le progrès sacrifie des Vivants.

Mais peut-être ne sommes nous pas maîtres de ce progrès.

Peut-être est il un mécanisme.

Comme l'évolution de la Vie est un mécanisme.

Nous sommes obligés de subir ou de profiter de cette évolution.

Et alors si l'on veut l'a trouvé immorale parce que cruelle, on est obligé de faire ce jugement morale “une mécanisme d'origine anthropologique est plus mauvais qu'une mécanisme de n'importe qu'elle autre espèce”.

Lorsque la lionne améliore sa technique de chasse,

Ou que le mouton acquiert une enzyme lui permettant de broutter telle herbe plutôt qu'une autre,

Il “progresse”, il évolue, ou du moins, il change, au détriment d'une autre espèce.

Y'a-t-il une morale là dedans ?

J'ai l'impression que non.

Simplement la froideur d'un mécanisme.

Aussi “vivant” ou “naturel” nous apparaît il du fait de notre sensibilité morale justement.

Est ce que c'est une façon de se dédouaner et de s'autoriser au cynisme et à la cruauté ?

Bien sûr que non.

Si je vous tiens ce discours, c'est parce que je sais que vous essaierez de comprendre ce que je voulais dire.

Je ne le tiendrais pas en face d'un parterre d'industriels de l'agroalimentaire élevage et compagnie rasant les forêts.

Eux, effectivement, sans servirai pour se dédouaner.

Mais si je vous le partage à vous, c'est parce que je trouve qu'il apporte une sorte de paix.

Même s'il pose peut-être plus de questions qu'il n'y répond.

Dire qu'on n'arrête pas le progrès comme on n'arrête pas l'évolution,

C'est, pour moi, ne pas (trop) s'attrister du monde qui change, et essayer de trouver sa place en son sein.

C'est admettre que l'on trouve la Vie plus belle lorsqu'elle est foisonnante plutôt que désertique.

Et c'est vouloir essaimer cette complexité l'a où elle n'existe pas encore.

Et la sauvegarder là où elle prolifère.

Cette vision a tendance à rapprocher le gros méchant humain de ses colocataires de vaisseau spatial.

Nous sommes Vivants.

Nous nous battons contre l'aride, le désert, le vide et le silence des étendues morbides.

Nous sommes une même tribu.

Notre progrès (comme celui d'autres espèces) ne doit pas “faire de mal”, mais tendre à faire proliférer la Vie, la complexité, ce qui n'existait pas avant.

Tout comme l'évolution “naturelle” le fait.

Saint Exupery écrivait dans sa toute dernière lettre : “Moi, j'aurai voulu être jardinier”

Et c'est une notion qui revient souvent chez lui : jardinier des hommes, protecteur de la Terre.

Alors plutôt que se battre contre le progrès, ce mécanisme qui nous dépasse,

Je nous souhaite de nous battre pour sauvegarder la complexité et la simplicité,

ce qui existe et ce qui n'existait pas avant.

Je nous souhaite de trouver notre place dans ce processus amorale,

Je nous souhaite de propager et sauvegarder la vie et la complexité,

Faire des déserts des jardins,

Des champs monoculturels des forêts où grouille la vie plutôt que la mort et tout ce qui finit en -cides, aussi naturels ou bio soient ils,

Et surtout s'émerveiller de ces technologies, qu'elles soient vivantes ou inertes, qui nous permettent de faire ce que personne n'avait pu faire avant nous (nous, la grande tribu des colocataires).

Je nous souhaite surtout de nous émerveiller de tout ça, en conscience.

De ne pas tant critiquer la technologie que l'utiliser avec noblesse.

De ne pas traiter un bulldozer comme un esclave mais comme un Hercule.

Les emails comme des missives apportés par de valeureux marathoniens,

Les appels téléphoniques comme une sorte de télépathie magique.

Nous avons de la chance, mais nous ne nous en rendons pas vraiment compte.

Emerveillons nous.

A nous de faire transparaître cette émerveillement et cette noblesse dans tout ce que nous entreprenons.

Nous créons et nous sommes le monde.

Nous sommes, plus que jamais, celles et ceux que nous attendons.

Alors au boulot.

A demain. Maxence

Le 17/03/2020 à 13:41, par Maxence (Marketing résistant)


Le plus drôle pendant une crise, c'est de voir tout le monde y aller de son petit avis.

Il y a ceux qui disent “rien à fouttre de la quarantaine” (donc qui ont la valeur “liberté” supérieur à “sécurité” ou “fraternité”)

Ceux qui disent “restez chez vous” à tout prix (et quelque fois avec une petite moralisation qui est compréhensible, mais pas forcément très bien amenée ou formulée)

Et ceux qui disent : “tant mieux pour le climat, les autres Vivants, c'est la Nature qui se venge” (donc une petite déification de la Nature)

Et puis ceux qui décèlent les implications, les signaux faibles (comme ce que j'ai fait avec le mail d'hier)

Rien de nouveau sous le Soleil me direz vous.

C'est vrai.

Et tous les prismes de lecture sont bons à prendre.

Il y a une certaine intelligence derrière chacun d'entre eux.

C'est la raison pour laquelle j'aime pas trop qu'on traite les autres de “stupides”.

Ca crée une déshumanisation, une manque d'empathie cognitive.

Et c'est quelque chose qu'on retrouve souvent dans le milieu professionnel.

“Le client est con” diront les ingénieurs,

“Les employés ne comprennent rien, ils en veulent toujours plus” disent les dirigeants et les RH,

etc.

On est toujours le “stupide” de quelqu'un.

Sauf que ne pas se mettre dans les baskets des autres, c'est se couper de tout un pan de la réalité.

Et c'est la difficulté à aller chercher dans le marketing et la construction d'une communauté.

Comprendre pourquoi les gens agissent ainsi.

Sans jugement.

Et les accompagner vers votre solution, avec pédagogie et empathie.

Ici, on peut faire l'exercice avec nos quatres “personalités” type du début de cet email.

Pourquoi pensent ils ainsi ?

Quelles sont leurs peurs, leurs espoirs, leur contexte, leur positionnement dans leur groupe social ?

Que cherchent ils à montrer ou faire en agissant ainsi ?

De quelles personnes cherchent ils à avoir l'approbation ou les félicitations ?

Qu'ont ils l'habitude de voir / entendre dans leur vie de tous les jours, sur Internet ?

Sont ils habitués à voir des bonnes nouvelles ou des mauvaises ?

Sont ils entourés de gens éduqués ou assomés par le rythme de la vie ?

Ont ils confiance en eux, en les autres, dans le gouvernement et le système ?

En une image : projetez vous dans leur corps et regardez vous nu dans la glace.

Que voyez vous ?

(la projection, c'est l'empathie, et le “regardez vous nu”, c'est de l'introspection franche et honnête; sans filtre)

Avez vous confiance en vous ? Etes vous à l'aise dans ce corps ? Comment allez vous interagir avec le monde ?

C'est le même exercice que je demande à mes entrepreneurs de faire pour la création de leur marque.

Comprendre le contexte des autres, sans jugement.

Apprendre à lire dans leurs pensées.

En faisant preuve d'imagination mais aussi en réalisant un travail d'enquête sur ce qui se dit sur les réseaux sociaux :

  • les expressions employées,
  • les mots utilisés,
  • les dialogues de sourds qui montrent une différence de valeur ou de vision du monde,
  • les questionnements qui reviennent,
  • les réponses toute faîtes,
  • etc.

Vous êtes homme et femme, et rien de ce qui est humain ne doit vous être inconnu.

Au début, vous ne saurez pas quoi faire de toute cette enquête.

Mais c'est tout ce travail qui fera la différence entre “un produit fait avec amour pour une communauté” ou une merdouille qui n'existe que parce que “il y a un marché”.

Un autre exercice concret : prenez un produit en vente sur Amazon.

Et regardez tous les commentaires.

Enquêtez sur pourquoi les gens aiment ce produit,

Et pourquoi d'autres en ont été déçu.

Une fois ce travail d'enquête réalisé, posez vous la question :

Vous vendez ce produit : comment aller vous l'améliorer ?

Quels sont les arguments que vous allez mettre en avant ?

Quels sont les freins que vous allez lever ?

Réponse : tout est dans le travail préliminaire d'enquête et d'empathie que vous venez de faire.

T O U T .

Apprenez à lire dans les pensées de votre communauté.

Et apportez lui de la valeur engagée et pertinente.

De la valeur qu'elle n'a jamais vu ailleurs.

Et vous verrez qu'elle vous en sera vraiment réconnaissante,

Qu'elle parlera de vous pour communiquer son enthousiasme et vous remercier.

A vous de jouer.

A demain. Maxence

PS: une petite ressource qui n'a strictement rien à voir mais qui est bien d'actualité (pour quitter un peu notre anthropocentrisme à la con) :

https://youtu.be/AW_807PYFXo?t=177

Le 16/03/2020 à 17:33, par Maxence (Marketing résistant)


Bon... l'info a fuité de partout et vous êtes déjà certainement au courant

(d'ailleurs, ça me fait penser qu'il faudra que je vous parle un jour de la technique du “pied dans la porte”)

On risque de rentrer en confinement total pour une bonne grosse période.

Genre 45 jours.

(Manu nous dira ça ce soir, je ne sais pas si c'est valable pour toute la france ou juste paris)

45 jours...

Pour moi, j'avoue, en bon collaspo, ça fait presque un an que j'avais quelques stocks (que j'avais presque oublié d'ailleurs).

Je bosse sur internet.

Je n'ai pas d'enfants à occuper.

Et ma vie de couple est on ne peut plus saine.

Donc ne comptez pas sur moi pour jouer les petits calimero.

(y'en a d'autres qui fuient leur pays en guerre, alors moi et ma liberté d'interaction sociale... on s'en fout un peu)

En revanche, il y en a d'autres pour qui le foyer familiale n'est pas une nid douillet.

Mais plutôt quelque chose qui se rapproche de l'enfer.

Ou qui peut évoluer vers l'enfer.

Il y a des femmes qui tremblent et s'en vont pleurer silencieusement aux toilettes lorsqu'elles comprennent qu'elles vont devoir vivre avec un mari alcoolique et violent pendant 45 jours.

Il y a des enfants qui subiront le manque de patience de leurs parents à coup de réprimandes et probablement de claques dans la gueule,

Il y a des animaux de compagnie, comme les chiens, qui en tomberont malade de devoir faire leur besoins cachés derrière le canapé ou se feront fortement réprimander (qui pense à acheter une litière à son chien, et comment lui apprendre à faire dedans ?)

Il y a ces couples qui se croyaient amoureux, et qui se découvriront infames de vivre dans un petit appartement de 25m²,

Il y aura les déprimes et les angoisses des autres à gérer,

Il y aura celles et ceux qui devront vivre avec des relations toxiques à la maison alors qu'ils avaient prévu de déménager, tout heureux, la semaine prochaine.

Le dilemne du voisin qui vient frapper (je l'aide ou je ne lui répond pas ? j'ai peur qu'il me contamine, j'ai peur qu'il puise dans mon stock et pourtant j'ai envie de l'aider)

Il y aura peut être même des coupures de réseau ou les bugs laissés en suspen par les équipes des GAFAM mises en quarantaine, bugs et et coupures qui suppriment le dernier échappatoire que nombre d'entre nous se construisent : Internet, Netflix, (mais préféré quand même des chaînes de qualité sur Youtube).

C'est probablement ça qui marquera les esprits.

Le quotidien, plutôt que la grosse grippe.

On verra fleurir l'année suivante ses incroyables histoires sur “les bébés Corona”,

Ceux conçus pendant le confinement,

Ou l'histoire des courageuses mamans qui donneront naissance à leur bébé dans un hopital en crise.

C'est à toutes celles et ceux là auxquels je pense avec cette histoire de quarantaine.

Parce que c'est facile de dire au monde de rester chez soi, qu'il suffit de ne pas sortir.

C'est facile de faire la morale lorsqu'elle ne nous coûte rien.

C'est un peu moins facile que d'avouer que son foyer est un enfer, et qu'on se cachait derrière les sorties et la “liberté” pour fuir le rếve déchu de sa vie de famille qu'on imaginait idéale.

Mais au fait Marc, pourquoi je vous parle de ça ?

Pour vous faire déprimer ?

Certainement pas.

Plutôt pour vous donner une autre perspective.

Donner de l'écho à un murmure.

Vous montrer que l'empathie cognitive est un verbe d'action.

Que pour imaginer la vie des autres (la base pour fédérer une communauté),

Il ne faut pas projeter sa conscience dans celle des autres.

Mais plutôt conjuguer les autres à la première personne, sans apriori.

“Je suis une femme qui n'a pas eu le temps de quitter son couple, enfermé dans un appartement”

“Je suis un enfant hyperactif cloitré dans sa chambre”

A quoi je pense ? Qu'est ce que je ressent ? Qu'elles sont mes peurs, mes envies, mes espoirs, mes questionnements ?

Quelles sont les solutions qui me viennent à l'esprit ?

Quels sont mes échappatoires ?

Alors c'est sûr Marc, j'aurai pu vous la jouer cui-cui les petits oiseaux.

Vous dire que le confinement a du bon,

Qu'on se rend compte qu'on peut être heureux d'un bon livre, un câlin,

Des multiples séances de méditation

Du temps pour apprendre, créer, partager, jouer.

Et découvrir les milles ressources que l'on a en nous.

Mais je suis sûr qu'on vous la déjà servi ce discours.

Et je n'aime pas trop les discours simplistes.

Si les gens agissent comme ils le font, c'est parce qu'ils ont une raison.

Le monde n'est pas peuplé d'imbéciles.

Ils ont (peut-être) juste un référentiel différents du vôtre.

(même si certains manquent complètement et gratuitement de civisme, on est bien d'accord !)

Un peu comme l'histoire de cette personne qui double tout le monde par la file d'arrêt d'urgence.

Connard fini ?

Ou maman qui vient d'avoir un coup de fil de la part de son fils catastrophé qui vient d'être le témoin de la crise cardiaque de son père ?

Vous ne le saurez jamais.

Les deux existent.

Et probablement dans des proportions pas du tout similaire.

Mais ça vaut la peine d'y penser.

Ca rajoute de l'intelligence, de la complexité, de la nuance, du réel aux situations.

Et c'est pareil pour toutes les relations que vous tisserez avec votre communauté ou vos parties prenantes.

Alors efforcez vous de pratiquer l'empathie cognitive.

Prêter de l'intelligence aux autres plutôt que les condamner ou invoquer la société moderne.

Non seulement ça permet de vivre un peu plus en paix.

Mais ça ouvre le champ des possibles.

Je vous livre mes deux citations préférées pour l'occasion :

“Ecouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres” Léo De Vinci

“Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m'est inconnu” Erasme

Au boulot,

Ca vient en pratiquant,

Et c'est comme ça que vous aurez de la stratégie pour changer le monde.

Empathie cognitive.

A demain. Maxence

Le 12/03/2020 à 08:52, par Maxence (Marketing résistant)


Le progrès, c'est ce truc qui donne l'impression de ne jamais vouloir s'arrêter.

“On n'arrête pas le progrès”

Vous pouvez le prendre soit comme un prophétie,

Soit comme une prophétie auto-réalisatrice (donc une excuse),

Soit comme un outil amorale,

Soit crier au capitalisme thermo-industrielle patriarcal qui détruit tout,

Soit l'adoré parce qu'il pousse l'humanité (et le Vivant ?) vers l'infini, la découverte, même si c'est au prix de certains sacrifices.

Je me suis longtemps posé ces questions.

Doit-on sans cesse évoluer, au motif que cela est possible ?

Est ce juste, en sachant que certains, notamment les non-humains, en mourront ?

N'est ce pas notre destin en tant qu'espèce douée d'abstraction et capable d'user d'énergie extra-corporelle (le feu, l'électricité, la fission, le vent, etc.)

Que de faire ce que nous seuls pouvons faire ?

Nietzsch écrivait : “Fais ce que toi seul peut faire, deviens le maître et le sculpteur de toi-même”

Ces question m'ont hanté.

Notamment parce que j'adore le progrès, je trouve ça magique.

Mais le prix a payé est si fort... que je me demande s'il en vaut la peine.

Et si on est en droit de l'imposer à nos colocataires.

Mais il y a peu de temps, j'ai eu une pensée qui a germé, et qui fait disparaître cette question.

Une question qui ballait la morale avec une violence qui met mal à l'aise.

Parce que si l'on change de mot et que l'on appelle progrès “évolution”,

Alors on se retrouve avec quelque chose de fondamentalement vivant : “On n'arrête pas l'évolution”

Mais attention, on parle ici d'évolution au sens biologique du terme.

Un singe, une bactérie ou une méduse sont exactement aussi évolué qu'un être humain,

Nous nous sommes juste adapté différemment et tout aussi efficacement à notre milieu.

Au mieux, on pourrait dire, “on n'arrête (presque) pas la complexité” (à part lors des extinctions massives, comme celle que nous provoquons).

La Vie a eu tendance à faire apparaître des organismes de plus en plus complexes (même si le nombre d'espèces peu complexes a lui aussi évolué de manière écrasante).

Cette vision balait la question morale parce qu'elle accepte la disparition avec froideur.

Le progrès sacrifie des Vivants.

Mais peut-être ne sommes nous pas maîtres de ce progrès.

Peut-être est il un mécanisme.

Comme l'évolution de la Vie est un mécanisme.

Nous sommes obligés de subir ou de profiter de cette évolution.

Et alors si l'on veut l'a trouvé immorale parce que cruelle, on est obligé de faire ce jugement morale “une mécanisme d'origine anthropologique est plus mauvais qu'une mécanisme de n'importe qu'elle autre espèce”.

Lorsque la lionne améliore sa technique de chasse,

Ou que le mouton acquiert une enzyme lui permettant de broutter telle herbe plutôt qu'une autre,

Il “progresse”, il évolue, ou du moins, il change, au détriment d'une autre espèce.

Y'a-t-il une morale là dedans ?

J'ai l'impression que non.

Simplement la froideur d'un mécanisme.

Aussi “vivant” ou “naturel” nous apparaît il du fait de notre sensibilité morale justement.

Est ce que c'est une façon de se dédouaner et de s'autoriser au cynisme et à la cruauté ?

Bien sûr que non.

Si je vous tiens ce discours, c'est parce que je sais que vous essaierez de comprendre ce que je voulais dire.

Je ne le tiendrais pas en face d'un parterre d'industriels de l'agroalimentaire élevage et compagnie rasant les forêts.

Eux, effectivement, sans servirai pour se dédouaner.

Mais si je vous le partage à vous, c'est parce que je trouve qu'il apporte une sorte de paix.

Même s'il pose peut-être plus de questions qu'il n'y répond.

Dire qu'on n'arrête pas le progrès comme on n'arrête pas l'évolution,

C'est, pour moi, ne pas (trop) s'attrister du monde qui change, et essayer de trouver sa place en son sein.

C'est admettre que l'on trouve la Vie plus belle lorsqu'elle est foisonnante plutôt que désertique.

Et c'est vouloir essaimer cette complexité l'a où elle n'existe pas encore.

Et la sauvegarder là où elle prolifère.

Cette vision a tendance à rapprocher le gros méchant humain de ses colocataires de vaisseau spatial.

Nous sommes Vivants.

Nous nous battons contre l'aride, le désert, le vide et le silence des étendues morbides.

Nous sommes une même tribu.

Notre progrès (comme celui d'autres espèces) ne doit pas “faire de mal”, mais tendre à faire proliférer la Vie, la complexité, ce qui n'existait pas avant.

Tout comme l'évolution “naturelle” le fait.

Saint Exupery écrivait dans sa toute dernière lettre : “Moi, j'aurai voulu être jardinier”

Et c'est une notion qui revient souvent chez lui : jardinier des hommes, protecteur de la Terre.

Alors plutôt que se battre contre le progrès, ce mécanisme qui nous dépasse,

Je nous souhaite de nous battre pour sauvegarder la complexité et la simplicité,

ce qui existe et ce qui n'existait pas avant.

Je nous souhaite de trouver notre place dans ce processus amorale,

Je nous souhaite de propager et sauvegarder la vie et la complexité,

Faire des déserts des jardins,

Des champs monoculturels des forêts où grouille la vie plutôt que la mort et tout ce qui finit en -cides, aussi naturels ou bio soient ils,

Et surtout s'émerveiller de ces technologies, qu'elles soient vivantes ou inertes, qui nous permettent de faire ce que personne n'avait pu faire avant nous (nous, la grande tribu des colocataires).

Je nous souhaite surtout de nous émerveiller de tout ça, en conscience.

De ne pas tant critiquer la technologie que l'utiliser avec noblesse.

De ne pas traiter un bulldozer comme un esclave mais comme un Hercule.

Les emails comme des missives apportés par de valeureux marathoniens,

Les appels téléphoniques comme une sorte de télépathie magique.

Nous avons de la chance, mais nous ne nous en rendons pas vraiment compte.

Emerveillons nous.

A nous de faire transparaître cette émerveillement et cette noblesse dans tout ce que nous entreprenons.

Nous créons et nous sommes le monde.

Nous sommes, plus que jamais, celles et ceux que nous attendons.

Alors au boulot.

A demain. Maxence

Traduit le 17 mars 2020 depuis LafargeHolcim.com sur une base fournie par DeepL.com.


Le 3 octobre 2014

Durabric est né en 2013 en réponse à une demande faite par le gouvernement du Malawi à LafargeHolcim. Fabriqué à partir d'un mélange compressé de terre et de ciment qui ne nécessite pas de cuisson, il offre une solution parfaite pour des logements abordables et respectueux du climat dans les villes et les zones rurales. En tant que tel, Durabric matérialise l'une de nos contributions pour répondre aux besoins de logement et aux défis climatiques de notre époque.

Durabric, construire des logements à faible émission de carbone et plus abordables

Durabric a été développé pour répondre à la demande du gouvernement du Malawi, qui souhaitait une brique fabriquée localement, abordable pour tous et permettant d'éviter la déforestation causée par les fours à briques traditionnels alimentés au bois. Elle est plus respectueuse du climat que les briques d'argile traditionnelles dans la mesure où elle ne nécessite pas de cuisson, une pratique qui a nui à l'environnement local par la déforestation et la dégradation des sols (on estime que les fours à bois traditionnels consomment en moyenne 14 arbres par maison construite). Au lieu de cela, on le laisse durcir pendant 2 à 3 semaines pour permettre au ciment contenu de faire prise, le produit fini étant trois fois plus solide que les briques traditionnelles. Cela permet de réduire de dix fois les émissions de CO2 par rapport aux briques d'argile traditionnelles. Sur le plan des coûts, Durabric est environ 20 % moins cher par mètre carré de mur.

Durabric a été développé par notre centre de recherche et développement à Lyon, en France, en collaboration avec nos équipes locales, pour répondre aux besoins spécifiques du marché de la construction au Malawi.

Au-delà de la brique elle-même, les clients ont accès à une offre complète comprenant les éléments suivants – des conseils sur l'analyse des sols et la conception des mélanges, – des machines à fabriquer des briques, – formation des maçons à la fabrication de briques.

Les conseils et la formation que nous dispensons ont été spécialement conçus en fonction de l'environnement de travail sur les chantiers de construction locaux. Par exemple, les contrôles de qualité pour la conception du mélange ont été rendus simples et pratiques pour garantir la livraison d'un produit fini de qualité sur n'importe quel chantier de construction, première étape vers la construction d'une maison robuste et durable.

À ce jour, plus de 3 millions de ces briques ont été produites et utilisées dans environ 500 bâtiments au Malawi ; l'offre de Durabric est en train de s'étendre à d'autres pays comme le Rwanda, la Tanzanie, le Cameroun et la Zambie.

Visitez le site web de Durabric pour en savoir plus.

Développer la production grâce à des partenariats clés

Sur la base de l'expérience acquise jusqu'à présent, nous cherchons maintenant à faire passer Durabric à un niveau supérieur et à le rendre disponible comme alternative à la brique d'argile cuite traditionnelle partout où celle-ci est utilisée. À cette fin, nous nous associons à CDC Group plc – l'institution britannique de financement du développement – pour créer une société chargée d'étendre la production de Durabric et de la promouvoir. La première usine de production de Durabric sera mise en service au premier semestre 2016 au Malawi, avec une production équivalente à deux maisons par jour.

Le 17 mars 2020, traduit depuis Lafargeholcim.com/durabric, sur une base fournie par Deepl.com


Alternative plus durable aux briques d'argile cuites traditionnelles, Durabric est un bloc stabilisé en terre comprimée, composé de terre, de sable, de ciment et d'eau locaux. Abordable et esthétique, Durabric s'attaque également à la déforestation rapide à laquelle sont confrontés de nombreux pays en développement car il ne nécessite pas de cuisson.

Grâce à une conception mixte innovante, Durabric ne nécessite pas de cuisson et s'attaque ainsi aux causes de la déforestation en Afrique subsaharienne. En offrant une formation aux ouvriers du bâtiment locaux, il renforce les capacités locales et crée un impact social positif. Cette solution est disponible au Malawi et en Côte d'Ivoire.

Les avantages – Résistance et qualité jusqu'à trois fois supérieures à celles des briques cuites traditionnelles – Durable, elle permet d'économiser en moyenne 14 arbres, de réduire par dix les émissions de CO2 et de freiner la déforestation – Abordable, il peut réduire le coût de construction d'un mur de 20 % par rapport à un mur en briques traditionnel – Facile à utiliser, il peut être fabriqué sur place avec des matériaux locaux et s'adapter facilement aux besoins de la construction

Le 09/03/2020 à 15:07, par l’équipe du cours


Bonjour à toutes et à tous,

Cette seconde session du MOOC est sur le point de s’achever. Merci à tous ceux qui ont suivi ce cours jusqu’au bout !

Nous avons essayé de répondre à toutes vos interrogations à travers le forum mais voici quelques points assez généraux :

  • Pour faciliter le suivi des commentaires et nous permettre de vous répondre dans les plus brefs délais il est important de ne pas créer de fils de discussions supplémentaires mais de bien intégrer votre commentaire au fil dédié à la séquence, au fil de l’activité fil rouge ou encore au fil problèmes techniques.

  • Il y a eu un problème technique sur l’évaluation du module 15, tout a été corrigé et en principe vous avez pu renseigner l’ensemble de vos réponses (si un problème technique persiste n’hésitez pas à nous solliciter via le forum, dans l’onglet dédié).

  • Concernant l’activité fil rouge : le but de cette dernière était de vous proposer un cas concret de maison, visible par une animation photo, qui vous permette de mettre en application les éléments appris dans le cours. Ainsi, nous vous proposions un document support, en début de cours, qui vous permettait de réaliser un diagnostic tout au long des 4 séquences. A l’issue de la séquence 4 nous vous avons proposé un exemple de correction ainsi que la démarche à suivre pour vous auto-évaluer. Toutes nos excuses si la démarche à suivre n’a pas été bien comprise par certains d’entre vous.

  • Concernant les Quiz nous essayons d’améliorer ces derniers au fur et à mesure et nous vous remercions pour vos retours (quand ils sont constructifs) lorsque vous relevez des incohérences ou des éléments qui prêtent à interprétation. En tout état de cause malgré quelques coquilles la barre des 70% de réussite est tout à fait atteignable si vous répondez à l’ensemble des questions en ayant suivi les cours…

Nous revenons vers vous dès que les attestations de suivi seront téléchargeables.

Très bonne semaine à toutes et à tous,

L’équipe pédagogique

Le 11/03/2020 à 14:51, par Maxence – Marketing Resistant


Je sais que c'est difficile et que vous ne savez pas par où commencer.

Pire, vous avez peur d'être ridicule.

Je ne prends pas ça à la légère, parce que la peur du ridicule est l'une des plus puissantes.

Nous sommes des animaux sociaux, et l'appartenance au groupe est incroyable importante pour notre cerveau.

Et pourtant...

Et pourtant, il va vous falloir passer le cap.

Passer le cap de communiquer, de vous mettre dans la lumière.

Mais attention, vous mettre dans la lumière, ce n'est pas forcément parlé de votre bébé ou de vous même.

C'est produire du contenu pertinent pour votre tribu.

Et le diffuser.

Ce contenu pertinent,

ça peut être des histoires (la vôtre ou celle de votre communauté),

Des conseils sur des problématiques que votre communauté rencontre au quotidien,

Ou encore du contenu inspirant qui vous rassemble autour des mêmes valeurs.

En produisant du contenu de qualité, vous envoyez le message de quelqu'un qui offre, quelqu'un en qui on peut avoir confiance,

A la fois dans vos intentions mais aussi dans votre expertise.

Mais le problème, c'est que vous avez beau en être convaincu,

Vous avez du mal à passer à l'action.

Parce que vous ne savez pas faire,

Mais surtout parce que vous avez peur du ridicule,

Peur de ne pas être compris,

D'être banal, commun, inintéressant,

Peur qu'on vous traite d'imposteur.

Alors je vais vous raconter le secret de quelqu'un qui écrit un mail par jour depuis plus d'un an.

Je vais vous dire ce qu'on se dit dans le milieu des entrepreneurs et des marketeurs...

Ce secret, c'est que cette peur ne disparaît jamais.

J A M A I S.

Lorsque j'écris ces lignes, lorsque je choisis mon titre d'email, lorsque j'utilise des majuscules pour écrire “jamais”,

J'ai peur d'être ridicule,

J'ai peur lorsque je vous propose une offre payante,

J'ai peur des désabonnements,

Que vous ne me trouviez pas assez pertinent.

J'ai peur.

Et cette peur ne disparaîtra jamais.

Elle est là.

Et je dois apprendre à vivre avec.

Comme une sorte de loup qui aboit agressivement, et qu'il faut que j'apprenne à domestiquer et à faire taire.

Je suis le maître de mes peurs.

Je ne suis pas leur esclave.

Et il en va de même pour vous Marc.

Vous aurez toujours peur d'être ridicule.

Et pourtant c'est de l'autre côté de cette peur que se trouve votre succès.

Lorsqu'elle aboit, savoir reprendre le contrôle et lui dire fermement : “Cou-couche panier”

“Je sais que tu es là, merci de vouloir me protéger, mais maintenant, cou-couche panier”

Parce que cette peur est légitime.

Lorsqu'on commence quelque chose, on est ridicule (en tout cas pour une certaine partie de la population)

Mais on est aussi inspirant pour d'autres.

Mais ce n'est pas parce que vous êtes ridicule qu'il faut ne rien faire.

Au contraire.

Tant que vous êtes ridicule, il faut persévérer.

Lorsqu'on est enfant, on ne se pose pas tellement la question.

Que ce soit pour apprendre à marcher (regarder comme un bébé est ridicule avec sa démarche d'ivrogne ne sachant pas tenir debout !! ha ha ha ! ridicule !)

Pour apprendre à nager, écrire, faire une roulade.

On est ridicule mais on continue.

Ca vaut aussi lorsque vous voulez réaliser un rêve, vous mettre à un nouveau sport,

Ou à la musique, au bricolage, au dessin.

Et vous savez quoi ?

Personne n'en a rien à faire.

C'est vous et votre regard qui vous jugez.

Personne ne trouve ridicule quelqu'un qui commence à faire quelque chose qu'il ne faisait pas.

Au contraire, vous êtes inspirant pour des gens qui ne vous le diront jamais.

Alors osez.

Fabriquez du contenu pour votre audience.

Améliorez vous.

Faîtes taire le loup qui veut vous défendre.

Reprenez le contrôle sur votre peur du ridicule.

Comprenez que, comme dirait Jacques Brel : “On ne meurt pas d'humiliation, ça n'existe pas”.

Faîtes.

Et améliorez vous.

Mettez vous au service de votre tribu en lui donnant le maximum. (et osez lui donner même quelque chose dont vous n'êtes pas fier, elle ne vous en voudra pas, elle sera compréhensive et bienveillante, vous verrez)

Au boulot.

A vous de jouer.

La communication avec votre tribu, c'est comme planter un arbre.

Le meilleur moment pour le planter, c'était l'année dernière.

Le deuxième, c'est maintenant.

A demain. Maxence

PS: Si le ton de cet email (et le titre volontairement accrocheur) vous ont parlé, et vous pousse à vouloir avancer, c'est que vous apprécierez qu'on s'appelle souvent pour vous booster. Des opportunités fleurissent de toutes parts, et il est certainement temps pour vous de vous lancer (ou du moins vous préparer) Je suis très heureux d'accueillir de nouveaux élèves depuis avant-hier où j'ai réactivé cette offre de coaching.

Je ne devrais certainement pas (c'est ma copine qui va gueuler de me voir toujours au téléphone) mais je veux vraiment faire avancer les Résistants dans leur projet. C'est ma priorité, ma tarre à moi.

Je tire sur mon emploi du temps pour accepter encore quelques héroïnes et héros à qui il ne manque qu'une vision stratégique et deux ou trois coups de pieds aux fesses bienveillants.

La formule : 6 mois d'accompagnement à 87 euros / mois – un coaching tous les 15 jours d'une heure minimum (c'est souvent plus) – mon Whatsapp perso pour me poser vos questions quand vous voulez – toutes mes ressources et mon réseau au service de votre projet

Inscription ici : https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=8P68WG6HC3WLY

Pour le moment, 9 Résistants me font confiance depuis plus de deux mois et avancent à grand pas (même si les élections municipales prennent beaucoup de temps à 3 d'entre eux!) Et j'accompagne 33 autres entrepreneurs avec LiveMentor sur des questions de stratégie marketing.

Je souhaite voir votre projet en faire partie,

Je suis très fier d'accompagner des personnes comme vous. (et je dis ça du fond du coeur)

Le 10/03/2020 à 11:46, par Maxence – Marketing Resistant


Faut que je vous parle (encore) de Jéronime.

Jéronime est l'une des fabuleuses entrepreneures que j'accompagne.

Son activité est de faire des confitures avec des invendus.

Pourquoi je vous parle d'elle ?

Parce que pour celles et ceux qui me suivent depuis longtemps, vous connaissez déjà Jéronime : Je vous en avais parlé lorsqu'elle n'osait pas parlé de son projet de peur de se faire piquer l'idée.

Sauf que, comme vous le savez, c'est une (très) mauvaise idée de garder son projet pour soi.

Il faut, au contraire, tisser son réseau et en parler à un maximum de monde.

C'est l'un des principes de bases de l'effectuation (une méthode d'entrepreneuriat) : le patchwork fou.

Ca part du principe qu'un projet se compose des pièces que les parties prenantes apportent.

Et Jéronime est, deux mois plus tard, l'exemple typique de la puissance extra-ordinaire du patchwork fou.

Un jour elle vous racontera toutes les i-n-c-r-o-y-a-b-l-e-s histoires qui lui sont arrivées.

Des personnes qui lui proposent de vendre ses pots pour elle,

D'autres qui lui apportent des invendus en masse,

D'autres qui veulent l'accompagner pour sa démarche d'hygiène et sa cuisine,

Et encore d'autres qui lui dégotent quantités de pots de confiture vides.

Si bien qu'elle a déjà écoulé presque une centaine de pots,

Qu'elle est en contact avec des gens extraordinaires,

Et qu'elle est en train de valider “pour de vrai” son projet,

Le tout pour 0 euros dépensés.

Et ce n'est que le début.

Il y a toute une stratégie qu'on peut développer sur les réseaux sociaux,

Le story telling,

Et pourquoi pas une organisation en mode “fourmillière” où toute la communauté participe à la chaîne logistique et marketing.

Tout est à inventer.

Et le plus touchant dans cette histoire, c'est que Jéronime ne sait même pas pourquoi les gens sont aussi généreux avec elle.

Alors je lui ai expliqué : les gens croient en elle et en ses capacités (et sa détermination) à monter ce projet, souhaitable pour la société.

Elle incarne le courage de celles et ceux qui n'osent pas encore ou n'ont pas la capacité.

Et en lui donnant un coup de pouce, sa communauté éprouve la délicieuse sensation de participer à cette aventure.

Vous savez, c'est un peu comme dans un roman où le héros (ou la héroïne plutôt !) rencontre des personnages aidant au cours de sa quête.

Frodon qui rencontre Aragorn.

Contrairement à ce qu'on croit, on ne suit pas Frodon parce que c'est un leader charismatique.

Mais pour son courage et son exemplarité.

Frodon devient en faisant.

C'est parce qu'il forge qu'il devient forgeron.

Et lorsque Frodon rencontre la communauté, son exemplarité fonde une groupe hétéroclite de gens réunis autour d'un combat pour un futur souhaitable.

Chaque personne qui participe à l'épopée de Jéronime devient l'un des héros de son histoire.

C'est ça la puissance du patchwork fou et de la communauté.

Et pour ça, pas besoin d'être un super guerrier.

Suffit juste d'être profondément humain, déterminé, et d'inspirer la confiance.

On aide ceux qui nous inspirent confiance.

Confiance dans leur intégrité, mais aussi confiance dans leur capacité à tenir bon, à être le fer de lance.

N'oubliez pas que lorsqu'on achète un produit, on dit au fabricant : je vous fait confiance.

Tout ça pour vous dire Marc, que lancer un projet n'est pas aussi compliqué que ce que vous croyez.

Suffit de commencer à tisser son réseau.

Et beaucoup de choses commenceront à se débloquer, et vous verrez une formidable épopée humaine se dessiner.

Alors au boulot.

Mon offre de coaching (la même qu'a pris Jéronime) est toujours dispo pour celles et ceux qui veulent un coup de pied aux fesses pour se lancer.

(vous la retrouverez à la fin de mon mail d'hier)

Tisser votre réseau de Résistants.

Devenez le courage des autres.

Incarnez les Frodons de l'écologie.

(et si vous n'êtes pas encore prêt, soyez leur communauté, leur Aragorn ou leur Guimli “mon épée est vôtre”)

On a besoin de vous Marc.

A demain. Maxence

PS: Si vous partagez cette envie de devenir un Frodon, et que voulez profiter de ces opportunités qui fleurissent de toutes parts pour vous lancer (ou du moins vous préparer), il me reste encore quelques places en coaching personnalisé.

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Le 09/03/2020 à 19:34, par Maxence – Marketing Resistant


Non, je ne vais pas vous parler de faire de l'argent sur le dos de personnes qui souffrent.

Vous me connaissez Marc,

Pour construire un futur souhaitable, il ne faut pas la jouer court-termiste ni “opportuniste” (au sens péjoratif).

Non, les opportunités dont je vous parle, je parie que ça va être votre cam' !

Parce que c'est probablement l'une des meilleures nouvelles pour nous autres entrepreneurs écolos locaux bio zérodéchet vegan.

Si vous lisez entre les lignes, ce dont vous vous rendez compte, c'est que cette crise de panique mondiale est justement en train de mettre à mal ... la mondialisation.

Et toute sa chaîne logistique ultra tendue (donc vulnérable), complexe et ultra carbonée.

La grande nouvelle pour les entrepreneurs de demain (et si vous en faîtes partie, vous verrez que dans l'année qui arrive, il n'y a jamais eu de meilleure opportunité)

C'est qu'on va relocaliser en masse notre économie.

Et comme la Chine fabriquait tout de manière industrielle, ça veut aussi dire qu'il va y avoir une hausse de l'artisanat (ce qui se rapproche le plus du low-tech).

Relocaliser, ça veut dire une demande de produits français, donc une demande d'entrepreneurs et fabricants français.

Bon... je ne suis pas économiste pour deux sous Marc,

Donc prenez ce que je dis avec des pincettes : est ce qu'on va relocaliser en Europe, ou bien en France, ou en Afrique du Nord ?

Est ce que la contrainte en pétrole qu'on va subir du fait de l'arrêt du pétrole non conventionnel aux USA va nous permettre de le faire ?

Est ce que la possible grosse crise économique qu'on va se prendre sur le coin du nez va créer un mini-effondrement ou est ce que la société continuera ?

J'en sais trop rien.

Mais je ne sais pas vous, si demain il y a une crise économique avec licenciement à gogo, je préfère avoir mon activité résiliente.

Et pour être résilient, suffit de s'auto-financer avec ses propres clients,

De fournir des produits essentiels et de qualité,

D'avoir une communauté forte,

Et d'être assez minimaliste dans la façon de gérer sa boîte.

En un mot : si vous avez une idée de projet, profitez vraiment des mois qui viennent pour vous préparer à votre lancement.

Ca va secouer.

Et ceux qui sont axés simplicité, local, et low-tech seront les plus résilients.

Alors au boulot.

Profitons de cette pandémie pour changer le monde et faire advenir ce futur souhaitable dont on rêve ensemble.

A demain. Maxence

PS: Si vous partagez ce constat et que voulez profiter de cette opportunité pour vous lancer (ou du moins vous préparer), il me reste encore quelques places en coaching personnalisé.

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